Un sondage montre que la majorité des Canadiens s'opposent à l'abattage de chevaux

Les résultats d'un sondage Nanos réalisé à travers le Canada en juin 2019 par la société de lobbying d'Ottawa, ON, The Parliamentary Group, montrent que plus des deux tiers des Canadiens se disent mal à l'aise ou quelque peu mal à l'aise avec l'exportation de viande de cheval du Canada pour la consommation humaine.

Près de sept Canadiens sur dix déclarent qu'ils soutiendraient l'arrêt de l'abattage des chevaux au Canada pour la consommation humaine plutôt que de poursuivre la politique.

Les Canadiens sont plus de quatre fois plus susceptibles de dire qu'ils auraient une impression plus positive que négative d'un politicien qui a appuyé une interdiction au Canada de l'abattage des chevaux pour la consommation humaine.

Interrogés sur la poursuite de cette pratique, 69 % ont dit qu'ils aimeraient arrêter l'abattage de chevaux au Canada pour la consommation humaine. Seuls 17 % ont déclaré qu'ils aimeraient que cela se poursuive, tandis que 14 % n'étaient pas sûrs.

« Au cours des quinze dernières années, la Canadian Horse Defence Coalition (CHDC) a continué à exposer des découvertes de cruauté, de négligence et de souffrance des chevaux dans les parcs d'engraissement, pendant le transport aérien et terrestre, et dans les abattoirs. Cette preuve, combinée à ces résultats de sondage, prouve que les chevaux ne peuvent pas être abattus sans cruauté à grande échelle et que la majorité des Canadiens aimeraient le voir aboli », a déclaré Sinikka Crosland, directrice générale du CHDC.

Ce sondage confirme des résultats similaires à ceux d'un autre sondage national réalisé en 2004, où 64 % des Canadiens ont dit qu'ils s'opposaient à l'abattage des chevaux pour la consommation humaine.

Sinikka Crosland poursuit :« Près de la moitié de tous les chevaux sont importés des États-Unis où l'abattage des chevaux est illégal. Ni les chevaux américains ni canadiens ne peuvent être localisés efficacement. Le système canadien de documentation d'information sur les chevaux est très imparfait et ne garantit pas la véracité ou l'exactitude. Il y a des cas en Europe où des substances interdites, telles qu'un analgésique couramment utilisé pour les chevaux appelé phénylbutazone, ont été trouvées dans la viande de cheval exportée par le Canada, pas plus tard qu'en juin 2019. »

Le CHDC et la majorité des Canadiens demandent à notre premier ministre, au ministre de l'Agriculture et à tous les députés de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l'abattage des chevaux dans notre pays.

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