L'histoire du parachutisme

Nous avons tendance à associer le parachutisme au saut d'un avion, mais ce n'est pas comme ça que ça a commencé. Bien avant l'invention du parachute moderne, le parachutisme était pratiqué dans la Chine ancienne. Utilisant des formations terrestres naturellement élevées, ces individus courageux ou suicidaires sauteraient des plus hauts précipices et dériveraient lentement vers la terre à l'aide d'engins de parachute / cerf-volant fabriqués à la main. En fait, Léonard de Vinci lui-même était connu pour avoir conçu un parachute en forme de pyramide bien que personne ne sache s'il a été réellement construit et testé.

Saut en parachute moderne

Ce que nous considérons comme le parachutisme s'est développé après qu'André Jacques Garnerin a fait son premier saut réussi avec un parachute depuis une montgolfière en 1797. Après cela, l'armée a développé une technique de sortie en parachute pour sauver les équipages lors d'urgences aériennes, d'abord dans des ballons, puis dans des dirigeables et enfin des avions, avant de le développer davantage pour acheminer des troupes sur le champ de bataille. Les premières compétitions de parachutisme ont commencé dans les années 30 avant qu'il ne devienne finalement un sport internationalement reconnu en 1952.

Variations de saut

Le parachutisme, c'est maintenant plus que sauter et atterrir en toute sécurité, le sport a développé différentes disciplines auxquelles les participants peuvent participer, l'accent étant mis sur le plaisir et les loisirs.

  • Suivi :également appelé vol libre. Le sauteur adoptera une forme corporelle qui lui permettra d'accélérer et de couvrir le plus de terrain possible.
  • Cross-country :ce type de saut exige que le parachute soit ouvert dès que possible après le saut pour permettre de couvrir le maximum de terrain pendant la chute, les sauteurs peuvent finir par atterrir à des kilomètres du site de saut initial.
  • Plongée dans l'étang :ce saut est purement à des fins de compétition et implique que le sauteur essaie d'effectuer un atterrissage réussi après avoir effleuré ou glissé sur la surface d'un petit plan d'eau avant d'atterrir en toute sécurité de l'autre côté. Des points sont déduits pour les sauteurs qui ne réussissent pas l'atterrissage et finissent par s'enfoncer dans l'eau comme une pierre.
  • Sauts d'objets :les sauts d'objets impliquent l'utilisation d'accessoires et se déroulent à partir d'avions dotés de grandes portes arrière. Une condition préalable importante est que les sauts de matériel aient lieu sur des zones non peuplées. Les accessoires peuvent être n'importe quoi, des radeaux gonflables aux voitures. Le sauteur effectue la première partie du saut avec l'objet de son choix, avant de s'en détacher à une certaine hauteur et d'ouvrir son parachute, l'objet est laissé tomber et s'écraser dans le sol.
  • Sauts de nuit :les sauts ne doivent pas toujours avoir lieu pendant la journée, bien que les sauts de nuit ne doivent être effectués que par des parachutistes expérimentés. Un équipement spécialisé est requis tel qu'un altimètre éclairé, en association avec un altimètre sonore. Les sauteurs de nuit doivent également emporter une lampe de poche avec eux pour s'assurer que les parachutes se sont ouverts correctement. L'altitude et la distance par rapport au sol peuvent être très difficiles à évaluer la nuit, à tel point que le sol peut sembler apparaître sans avertissement et prendre un sauteur par surprise.