Une étude ontarienne montre que le foin cuit à la vapeur est supérieur pour les athlètes équins

Les résultats proviennent de la recherche financée par Equine Guelph qui marque la première étude à étudier le foin cuit à la vapeur, trempé et séché en Ontario. Tiana Owens, une étudiante diplômée de l'Université de Guelph impliquée dans l'étude, a présenté ces résultats lors de sa soutenance de thèse le mois dernier. L'équipe de recherche, qui comprend également Madeline Barnes, Vanessa Gargano, Wilfredo D. Mansilla, Katrina Merkies et Anna K. Shoveller, a découvert que le foin à la vapeur peut être une méthode supérieure pour traiter le foin lorsqu'il est utilisé pour nourrir des chevaux de performance sains.

Les chercheurs ont comparé la teneur en éléments nutritifs, les préférences alimentaires et la réponse glycémique entre le foin de fléole des prés et de luzerne sec, trempé et cuit à la vapeur cultivé en Ontario. Des chevaux de course Standardbred ont été utilisés dans l'étude pour que les chercheurs examinent quel traitement au foin peut être le plus approprié pour les chevaux de performance. Owens explique :« Les soigneurs de chevaux font souvent tremper ou cuire à la vapeur le foin pour réduire ses glucides non structuraux (NCS), y compris les glucides hydrosolubles (WSC). Un apport alimentaire élevé de ces glucides peut être préjudiciable à certains chevaux. Cependant, ces pratiques sont basées sur des recherches menées au Royaume-Uni, de sorte que des informations sur le foin de l'Ontario étaient nécessaires. Consultez le premier article d'Equine Guelph sur ce projet de recherche pour plus d'informations sur le contexte et la conception de l'étude.

Owens explique :« Le trempage du foin a réduit la teneur en glucides non structuraux du foin canadien mélangé de première coupe de fléole et de luzerne, comme prévu. Les athlètes équins ont des besoins énergétiques et nutritionnels très élevés et le foin à la vapeur était une méthode efficace pour conserver ces nutriments afin de maximiser l'apport en nutriments. Ces chevaux préféraient également manger du foin cuit à la vapeur ou sec plutôt que du foin trempé, confirmant ainsi la recommandation selon laquelle la cuisson à la vapeur est une méthode supérieure pour traiter le foin pour les chevaux de performance. Elle ajoute que « Ces résultats, combinés à la perte de nutriments lors du trempage du foin, devraient inciter les propriétaires de chevaux de performance à envisager de cuire leur foin à la vapeur pour mieux maintenir son intégrité nutritionnelle. »

Equine Guelph félicite Owens pour la défense réussie de son travail d'études supérieures. Restez à l'écoute pour lire la future publication de cet ouvrage. Si vous souhaitez en savoir plus sur le foin et les besoins nutritionnels de votre cheval, consultez le cours de nutrition équine d'Equine Guelph offert cet automne.