Enquête sur la population de chevaux sauvages prévue en Colombie-Britannique

Une enquête sur la population de chevaux sauvages Chilcotin est prévue par le ministère des Forêts, des Terres, des Ressources naturelles et du Développement rural de la Colombie-Britannique et le gouvernement national Tsilhqot'in.

Un dénombrement aérien sera effectué sur plus de 30 000 kilomètres carrés. On estime que jusqu'à 1 000 chevaux en liberté habitent le Chilcotin. La dernière enquête, en 2009, a trouvé environ 800 chevaux répartis dans la zone de recherche.

Les enquêteurs recueilleront également des données sur l'emplacement des chevaux et la taille du troupeau, ainsi que la proportion d'adultes et de poulains.

Le but de l'enquête est d'aider à éclairer les futures décisions de gestion des terres concernant la faune et l'utilisation des parcours. La population d'orignaux dans la même région suscite des inquiétudes particulières. Cependant, on ne sait pas s'il existe actuellement une compétition pour les ressources entre les espèces. Les éleveurs se sont également plaints, historiquement, que les chevaux en liberté surpâturent les mêmes pâturages sur lesquels courent leur bétail.

Le biologiste indépendant Wayne McCrory, qui a étudié le Chilcotin pendant 15 ans, dit que c'est le bétail, l'exploitation forestière et la chasse qui ont été à l'origine de la diminution des parcours dans le passé. Il craint que la prochaine enquête ne conduise à un abattage de la population de chevaux.

Selon McCrory, le dernier abattage, en 2008, a vu environ 25 chevaux retirés de la région, certains étant envoyés à l'abattoir. Avant cela, à la fin des années 1980, les abattages réduisaient la population de chevaux de 20 %.

Jusqu'en 1946, des centaines de chevaux étaient abattus chaque année pour une prime gouvernementale de 3 $ par jument et de 5 $ par étalon. Bien que cette pratique ne soit plus autorisée, les chevaux n'ont toujours pas de protection légale.

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