Nouvelle Loi provinciale sur les services de bien-être des animaux en Ontario

Le 29 octobre 2019, le gouvernement de l'Ontario a déposé la Loi sur les services provinciaux de protection des animaux (PAWS), qui, si elle est adoptée, établirait une équipe d'exécution composée d'un inspecteur en chef, d'inspecteurs provinciaux déployés localement et d'inspecteurs spécialisés pour l'agriculture, les zoos et les aquariums. et les équidés.

Les inspecteurs mèneraient des activités de sensibilisation et d'éducation sur les soins aux animaux, des inspections proactives fondées sur les risques, des inspections réactives et des enquêtes en réponse aux préoccupations en matière de bien-être, et fourniraient des ressources à la Police provinciale de l'Ontario et aux couronnes pour soutenir les poursuites réussies en matière de bien-être.

La Loi sur la Société ontarienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (OSPCA) serait abrogée et remplacée par la Loi PAWS. Si elle est adoptée, la nouvelle loi :

  • Établir des interdictions, des infractions et des exigences (par exemple, le respect des normes de soins prescrites)
  • Introduire des sanctions qui seraient les plus sévères au Canada, et se concentrer sur la non-conformité et les récidivistes et établir une distinction entre les individus et les entreprises
  • Exiger que les vétérinaires, et permettre à d'autres par le biais de règlements, de signaler la maltraitance des animaux à la province
  • Autoriser les inspecteurs, ainsi que d'autres personnes visées par la réglementation, à entrer dans les véhicules à moteur pour régler le problème des animaux en détresse critique dans les voitures chaudes
  • Décrire les devoirs et les pouvoirs de l'inspecteur en chef ainsi que les pouvoirs accordés aux inspecteurs et à d'autres personnes telles que la police et les agents de police des Premières Nations
  • Fournir aux inspecteurs les pouvoirs spécifiques dont ils ont besoin pour s'acquitter de leurs tâches, au lieu des pouvoirs étendus, semblables à ceux de la police, qui étaient conférés par la loi OSPCA
  • Établir un pouvoir de réglementation, par exemple en permettant au gouvernement d'élaborer des réglementations interdisant certains animaux ou certaines procédures, ou exigeant une licence pour posséder ou élever certains animaux

Kendra Coulter, présidente du département des études du travail à l'Université Brock, une chercheuse canadienne de premier plan sur les questions de bien-être animal, a déclaré :« Le cadre est prometteur. Nos recherches ont révélé qu'une équipe dédiée à la lutte contre la cruauté financée par l'État serait l'option la plus intelligente pour l'Ontario. Je suis donc heureux que le gouvernement en ait fait le fondement de sa nouvelle approche. Une équipe provinciale coordonnée aidera à s'assurer que les animaux et les communautés de la province reçoivent des services cohérents. Disposer d'une équipe publique d'experts dotés de ressources suffisantes, y compris des agents spécialisés possédant des connaissances supplémentaires sur les chevaux, qui sont également habilités à éduquer le public et à résoudre les problèmes, est une politique intelligente. J'ai hâte de voir plus de détails, notamment sur le financement, le nombre d'inspecteurs, la protection des agents et les plans de soins aux animaux et de médecine légale vétérinaire, car ce sont des dimensions cruciales qui affecteront directement l'efficacité du nouveau système. Des soins et un transport appropriés sont particulièrement importants pour les chevaux vulnérables. »

Si la législation est adoptée, le gouvernement a l'intention d'introduire des réglementations transitoires pour assurer la protection des animaux tandis que des réglementations à long terme sont élaborées par le biais de consultations, y compris avec les conseils d'une table multidisciplinaire.