Mise à jour sur l'affaire de cruauté envers les animaux en Ontario

Une autre date d'audience, la troisième à ce jour, s'est écoulée sans que les accusés ne comparaissent dans une horrible affaire de cruauté découverte en mai de cette année. SpeedSport Stables a laissé une traînée de chevaux morts et affamés alors qu'ils traversaient les États-Unis et l'Ontario, au Canada. Les propriétaires, David Lee Small, Victoria Small et Jason Leroy Small, font actuellement face à neuf chefs d'accusation de cruauté envers les animaux et d'abus causant la mort. Sur la propriété qu'ils ont louée à Stouffville, en Ontario, 15 chevaux ont été retrouvés affamés et vivant dans des conditions épouvantables, et 13 chevaux ont été retrouvés morts, enterrés dans un champ, sous un tas de fumier et dans une remorque.

Aussi frustrant que cela ait été pour le groupe d'amoureux des chevaux qui se consacre à la poursuite de la justice dans cette affaire, des nouvelles encourageantes sont ressorties de la brève session d'aujourd'hui. La Couronne a déclaré officiellement qu'elle imposerait des peines d'emprisonnement aux accusés, déclarant essentiellement qu'elle appliquerait les sanctions les plus sévères possibles en vertu de la loi « compte tenu de la gravité de l'affaire ». En vertu de la législation provinciale sur le bien-être des animaux, la peine maximale est une amende de 60 000 $, deux ans de prison, ou les deux, pour chaque chef d'accusation.

Le procureur de la Couronne a également noté que l'avocat de la défense pourrait se retrouver dans une position de conflit d'intérêts et que chaque défendeur serait avisé de chercher son propre avocat. Bien que cela ressemble simplement à plus de retards, il semble que cette affaire deviendra un point de repère pour la Loi sur la protection des animaux de l'Ontario et la province procède prudemment afin de ne pas compromettre les accusations.

La Couronne a également appliqué une « mise en garde Jenkins » permettant l'arrestation des accusés s'ils ne se présentent pas à la prochaine audience du 26 octobre.

Si vous souhaitez encourager l'application des sanctions les plus sévères dans ce cas, une pétition et un bref sondage sont disponibles ici. De plus, si vous souhaitez contribuer à une déclaration d'impact communautaire en cours de rédaction par l'avocat D. Sid Freeman, cliquez ici.